L’imâm ash-Shafi`î [رحمه الله] disait :
« Dit à celui qui m’envie [hassid] pour mes avantages, sais-tu envers qui tu as été impoli? Tu as été impoli envers l’œuvre d’Allâh, puisque tu n’as pas accepté ce qu’Il m’a donné. Mon Seigneur T’a alors récompensé en me donnant encore plus et de t’empêcher de l’invoquer »
Le hassoud à deux problèmes, le premier, il critique la justice d’Allâh dans cet univers. C’est-a-dire, par exemple, il n’est pas content parce que tu as du travail mais pas lui, parce que les gens t’apprécient mais pas lui […].
Le deuxième, il brûle au fond de lui quand il voit un bienfait arrivé jusqu’à toi, alors que toi tu ne te soucies même pas de lui, tu es bien tranquille chez toi puis un bienfait t’arrive, un bon travail, une augmentation, les gens t’aiment […] et lui entrain de brûler au fond de lui à cause de ça.
Les savants disent : « Comme le feu, il se mange quand il ne trouve pas de quoi manger ! ».
Un poème disait dans le sens :
Patiente face à la ruse du hassoud * car ton endurance l’anéantira,
Tel le feu qui se mange * quand il ne trouve pas quoi manger.
En plus, le hassoud n’est jamais satisfait. Le hassoud est comme celui qui boit de l’eau de mer, plus il boit plus il a soif.
Le plus grand des hassoud est celui qui aimerait que tu sois comme lui, vous imaginez? Ils y avaient des gens parmi les Arabes dont le travail était le hassad. Il lui dit : « Je veux que tu envies la chamelle d’untel ». Le hassoud lui dit : « Ramène-moi une partie de sa chère [à la chamelle] ». Après un moment, la chamelle tombe malade.
« Certes, le hassad fait entrer l’homme dans la tombe et le chameau dans le récipient ».
Quelle énorme maladie du coeur ! Qu’Allâh nous en préserve !
Par contre « ghibta », c’est souhaiter avoir le même bienfait qu’une personne sans souhaiter voir ce bienfait s’écarter d’elle, c’est-à-dire sans souhaiter voire disparaître ce bienfait de la personne.
